Quand les peoples se ruent sur la mairie de São Paulo
La ville est en mode pilote automatique. Alors, élire un philosophe, un clown ou un people, qu'est-ce que ça change au fond ? ______
C’est un phénomène typique d’une époque qui exige bien une analyse ici. Les femmes sont de plus en plus méchantes dans les télénovelas brésiliennes (feuilletons tv de soirée). Contrairement au désormais cultes « Hommes difficiles » des séries US, la télévision brésilienne mise sur le côté obscure de la femme. Tentative d’analyse.
« Brésil, pays du football », pays du « jogo bonito », un titre bientôt contesté ? Le Brésil affectionne particulièrement les titres pompeux : « Le pays de l'amour »,« le pays du plus grand carnaval du monde », « le géant des Brics », et tout récemment, le pays a même gagné l'honneur d'avoir dans son Parlement le plus mauvais député du monde en la personne de Jair Bolsonaro.
Lorsqu'un million de personnes sont descendues dans la rue le 15 mars dernier pour manifester contre le gouvernement de Dilma Rousseff (ou contre la corruption, cela n'est pas trop clair), la question raciale a ressurgi. En chute libre, la gauche au pouvoir a profité de ce remue-ménage médiatique pour instrumentaliser les Afro-Brésiliens.
Je continue d’essayer de comprendre les événements contemporains malgré le brouillard médiatique qui nous empêche d’y voir clair. Et cette quète m’a mené vers un film méconnu du grand public – eh oui. Je ne sais pas dire pourquoi, mais ce film est difficile à trouver même en streaming. J’ai regardé le « W. » d’Oliver Stone et c’est à peine si je n’en suis pas sorti complètement « stone » tant le burlesque…