Je suis comme ma mère, j’aime les clichés
#DakarMondoblog c’est fini. Mais je vous promets de publier encore quelques articles sur mon incroyable aventure, vous faire découvrir mes expériences dans la capital sénégalaise. Disons que ce sera le mois dakarois sur Carioca Plus. Et comme disait l’autre, c’est gratuit!
J’ai eu l’excellente idées de regarder l’un des tout derniers films de Georges Clooney – en l’occurrence Up in the air – juste avant de voyager pour Dakar. Le film est assez sobre excépté certaines scènes dramatiques où le personnage principal doit démettre des milliers d’employés tout en leur proposant une sorte de retraite volontaire ou chômage forcé avec quelques “avantages financiers”. C’est le somum de la crise économique de 2008.
Mais l’intérêt principal de voir le film avant mon départ, c’était le fait que Clooney voyage trop, mais alors trop… il a d’ailleurs un objectif assez curieux qui consiste à atteindre un nombre considerable de miles qui feront de lui une légende dans le cercle restreint des passagers qui ont leurs noms repris sur les bords de l’avion. En gros, son chiffre s’élève à presque 100 millions de miles.
Et donc, il y a une scène très marrante où Clooney explique sa méthode pour se déplacer rapidement dans les aéroports et ne pas perdre de temps avec le check in, les controles des passagers, etc. Il faut dire que depuis le 11 septembre, les mesures sécuritaires ont radicalement évolué à un dégrès qui frise la paranoïa.
George Clooney explique que pour éviter ces contretemps, il voyage toujours avec le strict minimum sur lui, c’est-à-dire, un sac de main, une petite valise d’un peu moins de 10 kilos. Le tout étant d’éviter de mettre ses bagages en soute car cela vous fait perdre au moins 30 minutes, dans le meilleur des cas.
Ensuite, n’oublier pas ces petits details: ne vous mettez jamais derrière un arabe dans un aéroports, ils sont systématiquement fouillés au hazard, encore du temps perdu. Éviter aussi les familles trop nombreuses, les viellards, les femmes enceintes, les enfants, etc. C’est un stéréotype ça, ce truc avec les árabes? Oui, selon Clooney. Mais il est comme sa mère, il aime les clichés et les stéréoypes parce qu’ils sont très rapides.
Alors le truc qui fonctionne toujours, c’est de se placer du côté des asiatiques, ils sont toujours très légers, ils portent des chaussures sans lacets ce qui est plutôt pratique dans un aéroport. Pour les chaussures, je confirme. Ils sont tellement malades les asiatiques qu’ils écrasent leurs belles chaussures comme s’il s’agissait des babouches de ces dames. Mais le truc des asiatiques s’arrète à São Paulo parce qu’ici si vous voyez un asiatique, c’est qu’il est japonais et donc brésilien… vous avez compris? non? On expliquera un autre jour… Bref, il rentre pas dans les normes.
Mais tout ça ne compte pas pour les femmes, apparemment elles doivent transporter beaucoup de produits cosmétiques, et c’est pas négociable.
Ceci dit, un petit phénomène peut toujours bouleverser votre plan. Rien que pour le trajet Joanesburg-São Paulo qui me ramenait à la maison, j’ai eu ma dose de bizarreries. D’abord, j’étais assis derrière un gros con paulista qui se prenait pour le centre de la terre comme tout paulista qui se respecte; tiens, les stéréotypes ça marche toujours. Il n’a pas arreté de pleurer jusqu’à ce qu’on lui trouve une place en business class. Et il a même pas payé pour.
Ensuite, plus tard dans le ciel, je vois une jeune femme somnanbule marcher dans le couloir tentant d’imiter un cheval de la cavalerie royale de Londres… énorme!
C’est pas tout. Il y avait aussi ce couple qui ne parlait qu’anglais, la femme est enceinte, l’homme a une belle queue de cheval; le couple parfait jusqu’à… ce que je sois réveillé par des fucking, shit et des gifles. Et oui, je ne revais pas, on était bien dans l’avion et le jeune homme à la queue de cheval se faisait bien tabasser et insulter par sa femme. Alors la question que je me pose: qu’a-t-il donc fait dans cet avion pour énerver sa femme à ce point là?.
Je termine là. C’est un peu avant de prendre l’avion pour São Paulo. Une fois encore j’ai la preuve que l’Afrique reste l’Afrique peu importe des progrès. Comme je parle un peu anglais, j’avance vers le controle et une femme de la sécurité me demande de l’aider avec « quelque chose ». En fait, il y a une passagère congolaise qui va aussi à São Paulo, elle vient de tomber dans le piège de la douane sud africaine. Sur son visa, il est écrit qu’elle sejournera au Brésil jusqu’au 16 mai, cependant sa réservation d’hotel va jusqu’au 3o mai. Ce petit détail lui coûtera 50 dollar sinon l’agent de sécurité ne la laissait pas prendre l’avion.
Commentaires