Des villes rebelles au Brésil
Au-delà des récents événements qui ont eu lieu à Curitiba, l'impression générale est que le Brésil est une cocotte-minute prête à exploser à n'importe quel moment.
Vous avez compris. Je vais encore me plaindre. J’adore Kafka, vous le savez, je ne perds jamais une bonne occasion de le citer. Mais, il n’y a pas que lui qui m’intéresse parmi « les philosophes de l’absurde« . Je pourrais vous citer Max Weber, T. Adorno ou Hannah Arendt… qu’ont-ils donc en commun? C’est qu’ils se sont intéressés à un phénomène essentiel de la modernité occidentale : la bureaucratie.
Mes semaines sont de plus en plus courtes depuis que j’ai repris l’enseignement du français dans une école de langues étrangères pour les brésiliens. Il faut dire que le secteur est en pleine expansion, et cela est en partie dû à l’impulsion donnée par le gouvernement fédéral qui a lancé plusieurs projets d’échanges culturels et académiques pour les jeunes étudiants, notamment le Ciência sem Fronteiras.
Hollywood n’a pas fait dans la dentelle cette année en lançant coup sur coup trois blockbusters sur l’esclavage en Amérique. Et comme on pouvait s’y attendre, cela soulève le débat sur l’opportunité de parler de cette sombre période de l’histoire de l’humanité. D’autres s’interrogent sur l’angle abordé par ces films. Y a-il une façon adéquate de parler de l’esclavage? Faut-il en parler tout le temps, à jamais?
Par une nuit tranquille à parcourir de nombreuses pages sur Facebook je tombe sur une très intéressante initiative lancée par une association portée par des expatriés guinéens au Brésil. « L‘Armée de la Paix » – O exército da paz – est en marche et entend réunir cette année au moins 2014 livres qui seront envoyés aux bibliothèques de Guinée-Bissau.
Après le décès de Nelson Mandela, des nombreux hommes politiques brésiliens se sont découvert une nature d’humaniste, progressiste et tolérant… Pourtant, les noirs au Brésil sont loin de vivre comme des hommes effectivement libres; chaque année les statistiques le confirment. Mais au Brésil, le racisme n’est jamais déclaré, il est partout, mais oculté par ce jeitinho bien d’ici…
Suite et fin du «carnet» de Nelly E., jeune diplômée en sciences médicales de la célèbre université de l’Etat de São Paulo, l’Unicamp (Brésil). Cet été, elle est partie aux Etats-Unis dans l’objectif d’y poursuivre ses études et pourquoi pas de paufiner son anglais. De prime abord, l’Amérique est une véritable claque, tant la vie y est radicalement opposée à tous ce qu’elle a déjà vécu jusqu’ici… elle nous livre…